Présentation des projets des équipes Edumix Centre Val de Loire 2020
Articuler présentiel et distanciel
Thématique initiale :
Comment mieux articuler présentiel et distanciel?
Membres de l’équipe :
Christopher Goudin
Olivier Pavie
Frédérique Allaire
Claire Fournier
Cécilia Rétoré
Céline Mauras
Laurent Mary
Exploration de la thématique
L’articulation du présentiel et du distanciel est sûrement l’une des problématiques les plus récurrentes des centres de formation aujourd’hui. Au vu de la crise sanitaire et des problématiques de transformation des usages dans l’enseignement, on constate un nécessaire changement de posture et une hybridation des pratiques pédagogiques.
Avant de passer à l’hybridation présentiel/distanciel, les formateurs ont besoin de s’attacher à mettre en valeur et à développer leurs savoir-faire et les bonnes pratiques en matière d’enseignement distanciel
Qu’il s’agisse de la visioconférence d’une heure trente ou de trop lourd documents à étudier en autonomie, le constat est clair : Il faut adapter l’enseignement distanciel pour combattre le décrochage.
L’équipe a décidé de centrer sa réflexion sur l’amélioration de la qualité pédagogique en distanciel.
Partant du constat que la prise en compte des comportements cognitifs liés au distanciel n’avait peut être pas été assez pris en compte, ilsse sont tournés vers les enseignements des neurosciences et de ses grands principes pour proposer des actions concrètes qui améliorent la pédagogie distancielle. Ils se sont appuyés sur l’expertise d’Evelyne Fosse qu’ils ont pu contacter en visio pendant les deux jours de sprint.
Proposition
L’équipe a réalisé un guide des bonnes pratiques en format A4 synthétique, que chacun pourra imprimer ou référencer dans les ressources de son établissement.
Vous pouvez le découvrir ici.
Les neurosciences permettent d’identifier des grands principes qui permettent une pédagogie à distance ayant de l’impact.
Les émotions :
Les émotions positives améliorent l’apprentissage, on ne peut donc que recommander auxformateurs de valoriser au maximum les apprenants en commentant leurs “réussites” même s’il s’agit de petites étapes pour celui-ci.
L’attention :
L’attention est limitée dans le temps en présentiel. Elle l’est encore plus à distance. L’équipe recommande de scénariser la séquence pédagogique, de diversifier les supports et les contenus. Passer d’un schéma, au texte, de l’audio à la vidéo permet de varier les séquences et donc de remobiliser l’attention de l’apprenant.
L’observation :
Dans l’apprentissage professionnel, une partie de la formation est centrée sur l’apprentissage du geste. On apprend en faisant mais aussi en observant. Aussi des capsules vidéos décrivant ces gestes ont toute leur place dans l’apprentissage distanciel. L’imitation de ces gestes, même à domicile, permet à l’apprenant de s’entraîner et de s’autoévaluer.
La répétition
La répétition permet l’ancrage mémoriel (cf la courbe d’Ebbinghaus). L’idée est de répéter un apprentissage dans le temps pour que celui-ci puisse s’ancrer dans la mémoire de l’apprenant. Il est utile de prévoir de revenir à plusieurs reprises dans la journée, dans la semaine ou dans le cycle.
L’erreur :
L’erreur est très utile pédagogiquement : “la rétroaction fait partie des influences les plus puissantes sur la réussite” disait John Hattie.
Une erreur bien comprise permet d’augmenter l’apprentissage. Favoriser des moments d’échanges collectifs en visio suite à une évaluation ou sur un travail dirigé, commenter les erreurs le plus tôt possible renforce la vigilance du groupe et améliore globalement les apprentissages.
Ergonomie :
Elle doit être au service de la mémorisation du savoir. D’après les neurosciences, on ne retiendra pas toutes les informations d’un document. Il faut donc varier les contenus, images, illustrations, des textes en gras… Tous ces éléments qui a l’oral seraient répétés ou prononcés différemment doivent ici trouver aussi une forme pour les distinguer et favoriser l’apprentissage.
Nous vous invitons à découvrir la présentation de cette démarche par l’équipe ici :
L’articulation du présentiel et du distanciel est sûrement l’une des problématiques les plus récurrentes des centres de formation aujourd’hui. Au vu de la crise sanitaire et des problématiques de transformation des usages dans l’enseignement, on constate un nécessaire changement de posture et une hybridation des pratiques pédagogiques.
Avant de passer à l’hybridation présentiel/distanciel, les formateurs ont besoin de s’attacher à mettre en valeur et à développer leurs savoir-faire et les bonnes pratiques en matière d’enseignement distanciel
Qu’il s’agisse de la visioconférence d’une heure trente ou de trop lourd documents à étudier en autonomie, le constat est clair : Il faut adapter l’enseignement distanciel pour combattre le décrochage.
L’équipe a décidé de centrer sa réflexion sur l’amélioration de la qualité pédagogique en distanciel.
Partant du constat que la prise en compte des comportements cognitifs liés au distanciel n’avait peut être pas été assez pris en compte, ilsse sont tournés vers les enseignements des neurosciences et de ses grands principes pour proposer des actions concrètes qui améliorent la pédagogie distancielle. Ils se sont appuyés sur l’expertise d’Evelyne Fosse qu’ils ont pu contacter en visio pendant les deux jours de sprint.
Proposition
L’équipe a réalisé un guide des bonnes pratiques en format A4 synthétique, que chacun pourra imprimer ou référencer dans les ressources de son établissement.
Vous pouvez le découvrir ici.
Les neurosciences permettent d’identifier des grands principes qui permettent une pédagogie à distance ayant de l’impact.
Les émotions :
Les émotions positives améliorent l’apprentissage, on ne peut donc que recommander auxformateurs de valoriser au maximum les apprenants en commentant leurs “réussites” même s’il s’agit de petites étapes pour celui-ci.
L’attention :
L’attention est limitée dans le temps en présentiel. Elle l’est encore plus à distance. L’équipe recommande de scénariser la séquence pédagogique, de diversifier les supports et les contenus. Passer d’un schéma, au texte, de l’audio à la vidéo permet de varier les séquences et donc de remobiliser l’attention de l’apprenant.
L’observation :
Dans l’apprentissage professionnel, une partie de la formation est centrée sur l’apprentissage du geste. On apprend en faisant mais aussi en observant. Aussi des capsules vidéos décrivant ces gestes ont toute leur place dans l’apprentissage distanciel. L’imitation de ces gestes, même à domicile, permet à l’apprenant de s’entraîner et de s’autoévaluer.
La répétition
La répétition permet l’ancrage mémoriel (cf la courbe d’Ebbinghaus). L’idée est de répéter un apprentissage dans le temps pour que celui-ci puisse s’ancrer dans la mémoire de l’apprenant. Il est utile de prévoir de revenir à plusieurs reprises dans la journée, dans la semaine ou dans le cycle.
L’erreur :
L’erreur est très utile pédagogiquement : “la rétroaction fait partie des influences les plus puissantes sur la réussite” disait John Hattie.
Une erreur bien comprise permet d’augmenter l’apprentissage. Favoriser des moments d’échanges collectifs en visio suite à une évaluation ou sur un travail dirigé, commenter les erreurs le plus tôt possible renforce la vigilance du groupe et améliore globalement les apprentissages.
Ergonomie :
Elle doit être au service de la mémorisation du savoir. D’après les neurosciences, on ne retiendra pas toutes les informations d’un document. Il faut donc varier les contenus, images, illustrations, des textes en gras… Tous ces éléments qui a l’oral seraient répétés ou prononcés différemment doivent ici trouver aussi une forme pour les distinguer et favoriser l’apprentissage.
Nous vous invitons à découvrir la présentation de cette démarche par l’équipe ici :